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Bruce Dickinson
13/02/2005 19:34
Line-Up : |
Bruce Dickinson (chant) |
Adrian Smith (guitare) |
Roy Z. (guitare) |
Eddie Casillas (basse) |
Dave Ingraham (batterie) |
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Bruce Dickinson - Accident Of Birth (1997) |
Chansons Qui Tuent : |
Darkside Of Aquarius |
Road To Hell |
Man Of Sorrows |
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Après son départ d’Iron Maiden à l’issue de la tournée Fear Of The Dark en 1993, Bruce Dickinson s’est essayé à un registre différent, plus rock, avec Skunkworks, puis en solo. On sentait alors un Bruce fébrile, qui se cherchait, tentant de rompre avec son glorieux passé, mais en moins efficace, tant artistiquement que commercialement. C’est sans doute la raison pour laquelle le chanteur a choisi de durcir le ton en 1997, avec un " retour aux sources " bien nommé puisqu’Adrian Smith, ex-Maiden lui aussi, est de la partie. Le résultat ? Du bon heavy-metal à l’anglaise qui rappelle étrangement l’âge d’or d’un certain groupe…
Le vocaliste de Maiden, accompagné du p’tit jeune qui monte Roy Z. à la guitare et à la production, revient donc à ses premières amours. Son chant est moins hargneux que sur les derniers albums de la Vierge de Fer période pré-Blaze Bailey; il se fait plus mélodique et plus aigu, registre dans lequel Bruce excelle, et laisse ainsi planer des réminiscences de Piece Of Mind ou de Powerslave. Cette impression est bien sûr renforcée par les interventions d’Adrian Smith, qui distille comme à la bonne époque ses soli fluides et originaux, car provenant de grattes légèrement désaccordées, comme à son habitude. Impossible de se tromper sur la marchandise!
Les comparaisons avec Maiden vont bon train, et c’est tout à fait légitime tant l’esprit de ce disque s’en rapproche. Néanmoins, la guitare ponctuellement sous-accordée et la production volontairement froide de Roy Z. font sonner ce Accident Of Birth plus " méchant " et plus heavy. J’en veux pour preuve " Freak ", qui ouvre la marche sur un riff thrashy, et qui ne manquera pas de surprendre par sa violence les adeptes de Balls To Picasso ou de Tattoed Millionnaire. Et puis il manque évidemment la touche Steve Harris, tant dans les petits ronflements distordus de sa basse que dans son style de composition si caractéristique.
La paire Dickinson/Smith, déjà à l’origine de certains tubes chez Maiden, nous lâche ici des bien belles compositions. " Darkside Of Aquarius " ou " Road To Hell " ressortent du lot: les mélodies et la pointe prog’ du premier, et l’énergie heavy délivrée par le second en font des tracks majeurs. Et quelle voix, mes aïeux! Mixée très en avant, tout est prétexte à la mettre en valeur. C’est particulièrement réussi sur ces deux tueries, mais également sur les très jolies ballades " Man Of Sorrows " et " Arc Of Space ", qui prouvent au passage, si besoin en était, qu’Air Raid Siren ne craint personne non plus dans un registre doux et émotionnel.
Malgré tout on relèvera quelques faux pas: " Welcome To The Pit " et " The Magician " qui, sans être totalement ratés, tournent en rond et n’apportent pas beaucoup d’eau au moulin. On croirait du sous-Maiden, auto-parodiques donc pas indispensables. L’absence de Steve Harris se fait alors particulièrement sentir! Cela n’empêchera pas d’apprécier un bon disque, dont on peut tout de même se demander quel était l’intérêt d’avoir attendu de quitter Iron Maiden pour le sortir. Les deux musiciens semblent finalement s’en être rendu compte, puisque je rappelle à tous ceux qui sortiraient d’un profond coma de cinq ans – bienvenue à vous - que Bruce Dickinson et Adrian Smith ont réintégré les rangs du groupe de légende en 2000.
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HALFORD "Resurrection"
13/02/2005 19:37
Line-Up : |
Rob Halford (Chant) |
Patrick Lachman (Guitare) |
Mike Chlasciak (Guitare) |
Bobby Jarzombek (Batterie) |
Ray Riendieau (Basse) |
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Halford - Resurrection (2000) |
Chansons Qui Tuent : |
Silent Screams |
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En l'an 2000, le retour récent du heavy traditionnel sur le devant de la scène ne pouvait pas laisser indifférent un de ses plus illustres représentants, Rob Halford lui-même. Alors, avec un titre d'album un brin opportuniste et une pochette qui ne l'est pas moins, Rob Halford entendait bien rappeler à tous ces groupes de true metal que le Metal God, c'est bien lui et personne d'autre !!! Bruce Dickinson avait réussi son retour au heavy metal classique sur Accident Of Birth, en s'entourant de Roy Z pour les compositions. Et puisque ça a marché avec Bruce, pourquoi pas avec Rob ?
Désormais, Roy Z est au heavy metal ce que Jean-Jacques Goldman est à la variété française : un compositeur au service des autres. Malheureusement, il a le même défaut que Jean-Jacques justement, son style d'écriture a un peu tendance à se répéter et ce, quels que soient les artistes avec qui il travaille. Roy Z a su s'adapter au style d'Halford, mais on peut quand même noter la ressemblance de certains riffs ou solos avec ceux d'Accident Of Birth. C'est flagrant sur Made In Hell par exemple ou sur les harmonies à la fin de Cyberworld, elles me font penser à du Helloween.
Depuis son départ de Judas Priest, Rob Halford s'était complètement éloigné du heavy priestien avec les albums modernes et agressifs de Fight (auxquels je n'ai jamais accroché), ainsi que le projet indus Two sur lequel Rob n'hurlait pas une seule fois (du jamais vu !). Resurrection est donc un album combinant ses travaux avec Judas Priest et Fight. Loin d'être la bombe annoncée à l'époque, Resurrection fait partie de ces albums de heavy metal de seconde zone, quelconques mais pas désagréables en soi, rien de mauvais là dedans. Mais difficile aussi de trouver des morceaux qui se démarquent réellement, c'est le principe de l'album moyen quoi ! La faute à ses musiciens ? Pas vraiment puisque Rob s'est entouré d'une fine équipe (bien qu'on ne les voit pas en photo, seul le Metal Rob est à l'honneur dans le livret) qui sait ce que le mot heavy metal veut dire. Le heavy tel qu'on l'entendait dans les années 80, basique, carré et mid-tempo. On est d'ailleurs plus proche du Priest des années 80 avec Dave Holland à la batterie, que celui avec Scott Travis ce qui n'est pas pour me déplaire.
Donc finalement, contrairement à ce qu'on aurait pu croire au départ, Halford effectue certes un retour aux sources qui pourra sembler opportuniste, en tentant de récupérer tous les fans déçus par Fight et Two. Mais non, Halford n'a pas suivi la mode pour autant, Resurrection n'a RIEN en commun avec la scène true metal trop en vogue en l'an 2000. Vous ne risquez pas d'entendre des batteries triggées, avec de la double pédale à fond et des mélodies infantiles. Dès le hurlement de l'intro du disque sur le morceau-titre Resurrection, Rob prouve qu'il a encore de la voix, les montées dans les aiguës, il les maîtrise haut la main ! Mais sa manière de chanter haut sur ce titre ne sonne pas vraiment naturel, ça fait vraiment forcé. Et dès qu'il chante avec sa voix rauque, force est de constater qu'elle a perdu en puissance. Il faut se faire une raison, sa voix ne nous fera plus autant vibrer que sur Painkiller, sorti dix ans avant.
Mais il faut quand même relativiser, si l'on compare avec d'autres vieilles gloires comme Ozzy ou Ian Gillan, le Metal God a de beaux restes. Parmi les meilleurs titres, on retiendra avant tout le poignant Silent Screams, la seule "ballade" de l'album, même si ses arrangements avec les claviers sonnent un peu "soupe" (quelle misère, on se croirait sur Virtual XI). Night Fall, Temptation et Slow Down sont les seuls morceaux à avoir des refrains dignes de ce nom, chantants et tout, et s'éloignant du stéréotype des refrains "in your face" propres à ce disque. Cyberworld est également un morceau heavy sympatique, avec utilisation légère de la double pédale et Locked And Loaded peut faire penser à une version moderne de l'époque Screaming For Vengeance. Pour le reste, rien de bien folichon, et le duo avec Bruce Dickinson ne change pas grand chose à l'affaire. Pour dire vrai, ce duo apparaît sur un des plus mauvais morceau de l'album, The One You Love To Hate, avec un refrain d'une nullité absolue (presque rappé). Ce duo n'est pas resté dans les annales en tout cas, c'était difficile de faire plus banal.
Ce disque a été très bien accueilli à sa sortie pour une raison très simple : Halford sonnait davantage comme le Priest que Judas eux-mêmes sur Jugulator. Donc les fans ont jubilé, c'est simple non ? Halford profitera de son succès pour enregistrer un album live de la tournée qui suivra, un live rempli aux 3/4 de reprises de Judas Priest, ce qui ne fera que confirmer l'aspect mercantile de cette "résurrection". Pourtant, le second album studio, Crucible, prouvera qu'Halford était prêt à aller de l'avant et à ne pas se reposer sur ses lauriers (dorés). Il ne marchera pas aussi bien que Resurrection. Le manager d'Halford accusera même sa maison de disque Sanctuary d'avoir fait exprès de ne pas promouvoir Crucible afin de précipiter le retour du Metal God dans Judas Priest. Finalement, c'est bien ce qui s'est passé.
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Machine Head
13/02/2005 19:39
Line-Up : |
Robb Flynn (chant+guitare) |
Ahrue Luster (guitare) |
Adam Duce (basse) |
Dave Mc Clain (batterie) |
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Machine Head - The Burning Red (1999) |
Chansons Qui Tuent : |
Five |
The Blood, The Sweat, The Tears |
I Defy |
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The Burning Red, ou l'album qui fâche par excellence. Après un premier album qui lui avait valu le respect de toute la scène thrash, le groupe avait enchaîné sur un second méfait assez réussi bien que très (trop?) semblable à son prédécesseur. Et d'un seul coup, ils nous font le coup du changement d'orientation brutal!! Avec un Ross Robinson aux manettes dont tout le monde oublie qu'il a produit Roots de Sepultura est n'est pas que "Monsieur Korn", le groupe prête le flanc aux attaques de tous bords en incluant le néo dans sa palette. Mais quand c'est bon…
Je dois absolument commencer cette chronique par une remarque concernant le chant de Robb Flynn. Les critiques (et les fans) se sont focalisés sur l'utilisation du chant clair et du chant rappé, et ont évidemment hurlé au blasphème. Mais on trouve du chant clair, rarement il est vrai, sur les deux premiers albums (écoutez None But My Own ou Ten Ton Hammer) et les possesseurs de la version digipak de The More Things Change… savent que le groupe avait repris "Colours" d'Ice-T à l'époque. Non, la nouveauté dans le chant de Flynn, c'est l'apparition du gros hurlement thrash, lui qui s'était contenté de l'agressif/mélodique auparavant. Et il le fait très, très bien, c'est un hurleur de première catégorie! Même son chant agressif/mélodique sonne plus brutal, et on sent en général que l'homme a acquis une technique vocale qu'il ne maîtrisait pas encore parfaitement sur les deux premiers albums. C'est à partir de The Burning Red que Robb Flynn a commencé à s'affirmer comme un excellent chanteur capable de moduler sa voix à volonté, comme il l'a ensuite montré sur Hellalive. Fin de l'aparté.
La première impression en écoutant The Burning Red est la suivante: ne faisons pas les choses à moitié, se sont dit les gars de Machine Head, et changeons les deux éléments qui nous ont rendu célèbre: nos compos et notre son. Rien que ça! Le riff du premier titre, Desire To Fire, désarçonne à la fois par son côté très néo/hardcore et le fait que les guitares ont perdu ce côté énorme, râpeux, qui était la signature du son Colin Richardson. Elles sont plus en arrière qu'avant, et on a à peine le temps de s'apercevoir que la batterie est bien moins démonstrative qu'avant qu'un break Kornien arrive… avant le début du couplet, en rap!
Honnêtement, la première fois, ça surprend. Surtout que le titre suivant, Nothing Left, ne casse pas des briques… On panique. En gros, en termes musicaux, Machine Head a insufflé une bonne dose de néo dans sa musique, et tenté de marier la sauce avec ses gros riffs habituels et sa lourdeur haineuse. Qui dit néo dit chant modulé, riffs syncopés "jumpy" et ambiances chelou de temps en temps (pour faire simple). Et chant rap sur deux chansons… En ce qui concerne Desire To Fire, c'est une tuerie en live, et une fois vue sur scène je l'ai trouvée agréable à écouter sur CD. Pour le reste de l'album, et bien une fois passée la surprise (et Nothing Left, titre faiblard) ça fonctionne vraiment pas mal…
L'avantage, c'est que la palette de Robb Flynn peut réellement s'exprimer maintenant que le groupe varie les ambiances: si le chant clair revient souvent, c'est pour exploiter le bon vieux principe de la montée en puissance s'achevant sur des hurlements de goret. Qui fonctionne, car abordée à chaque fois d'une manière différente. Et l'autre avantage, c'est que Machine Head sait toujours pondre des riffs. Et des riffs violents, comme sur The Blood, The Sweat, The Tears, qui reste un titre qui décoiffe. Le beat de batterie disco du couplet passe incroyablement bien, et le refrain brutal comme le break mélodique donnent à la chanson une dynamique sans faille. En ce qui concerne les mélodies c'est aussi un bon point, une chanson comme Silver étant un exemple de la capacité du groupe à imprimer la totalité d'une ligne mélodique dans le crâne de l'auditeur. Flynn insuffle par son seul chant le côté âpre du refrain, mais c'est la cohérence du tout qui frappe. C'est bon!
En plus, il s'avère que niveau ambiances Machine Head se défend pas mal, et les tentatives de couplet à coup de guitares limite dissonantes comme sur Five ou I Defy se terminant sur un refrain heavy de chez heavy sont des succès. Five commence à ce propos un cycle car c'est la première chanson autobiographique de Flynn (on lui a fait des choses regrettables quand il avait cinq ans), et c'est sur ce titre que l'émotion et la rage du chant sont les plus saisissants, pour déboucher sur un final où Robb s'effondre en larmes tandis que Robinson laisse tourner le magnéto. Ce titre est glaçant, génial, écorché. Même sur le dernier album je n'ai plus entendu le chanteur laisser à ce point exploser sa rage… Après tout, un bon groupe est aussi un groupe qui écrit des chansons qui marquent l'auditeur.
On sent un groupe qui, bien qu'ayant pris une direction musicale plus accessible, l'a fait sincèrement, par goût, et s'éclate à composer les meilleures chansons possibles. Au final il y a peu à jeter, avec des titres à la fois violents, construits, accessibles et très bien exécutés. Le titre The Burning Red est bizarre, compo perso de Flynn sur une boîte à rythme avec un peu de clavier, qui aurait pu faire un bon slow dépressif sans le "ouuuu" aigu de la fin. La reprise de Message In A Bottle de Police est sujette à débat, en tout cas ça ne ressemble ni à du Police, ni à du Machine Head! Il me semble que ce CD présente suffisamment de très bonnes chansons pour qu'on ne rechigne pas sur un ou deux titres, et si vous êtes suffisamment ouverts d'esprit pour admettre que c'est le même groupe qui a pondu Davidian, vous devriez prendre plaisir à écouter cet album, autrement plus inventif et aventureux que The More Things Change…
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Racing Club De Strasbourg
13/02/2005 19:46
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Debout en haut (de g. à dr.) : Didier FELIX (Intendant), Rudy CARLIER, Yann SCHNEIDER, Sidi Yaya KEITA, Cédric KANTE, Salim ARRACHE, Ulrich LE PEN, Abel MPHELA, Habib BELLAID, Pape Habib SOW, Nagib REMITA (kiné).
Debout (de g. à dr.) : Eric MOERCKEL (kiné), Philippe SENCE (entraîneur des gardiens), David ULM, Jacques MOMHA, Alexander FARNERUD, Mickaël PAGIS, Mamadou NIANG, François PIETRA (Médecin), Michel DUFOUR (Préparateur physique).
Milieu (de g. à dr.) : Nicolas BONIS, Gaëtan KREBS, Eric MOULOUNGUI, Karim HAGGUI, Stéphane CASSARD, Christian BASSILA, Rémy VERCOUTRE, Abdelilah FAHMI, Jean-Christophe DEVAUX, Ricardo FATY, Richard DUTRUEL.
Assis (de g. à dr.) : Yacine ABDESSADKI, Pascal CAMADINI, Yves DEROFF, Antoine KOMBOUARE (Entraîneur), EGON GINDORF (Président), Marc KELLER (Manager Général), Bernard GUIGNEDOUX (Entraîneur-adjoint), Pascal JOHANSEN, Arthur BOKA, Guillaume LACOUR.
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Biographie IRON MAIDEN
13/02/2005 19:52


C'est en 1975 à East End dans la banlieue londonienne que le jeune Steve HARRIS décida de former son groupe de Heavy Metal : IRON MAIDEN . Ce nom lui fut inspiré par le film L'HOMME AU MASQUE DE FER et c'est également le nom d'un instrument de torture médieval. Steve avait fait ses premières armes à la basse dans les groupes GYPSY'S KISS et SMILER et entretenait aussi une passion particulière pour le football. En effet, il fut formé dans le club londonnien de West-Ham, mais préférant les sorties et le rock (incompatibles avec l'exigeance du sport de haut-niveau), il finira par opter pleinement pour la musique. Aux côtés de Steve HARRIS , le premier line-up d'IRON MAIDEN inclut Paul DAY au chant, Ron MATTHEWS à la batterie, Terry RANCE et Dave SULLIVAN aux guitares. Chacun considérait cette collaboration comme un bon passe temps, sauf Steve qui prenait le projet très au serieux tant musicalement qu'artistiquement. Au milieu de l'année 1976 il procéda aux premiers changements de personnel. C'est ainsi que Dennis WILCOCK au chant, Bob SAWYER et Dave MURRAY aux guitares firent leurs apparitions. Les qualités guitaristiques de ce dernier retiennet fortement l'attention mais une dispute avec le chanteur Dennis WILCOCK l'écartera provisoirement.

De nouvelles têtes entrent dans le groupe en 1977 : THUNDERSTICK à la batterie, Terry WAPRAM à la guitare ainsi que le clavieriste Tony MOORE . Mais celui-ci sera assez vite écarté car Steve HARRIS trouva finalement que les claviers ne collent pas avec la musique de MAIDEN . Toujours en 1977, le retour de Dave MURRAY provoqua de nouveaux départs et de nouvelles arrivées : le batteur Doug SAMPSON et le chanteur Paul DI'ANNO . Issu du milieu punk, Paul DI'ANNO allait lui aussi donner un petit plus au groupe et augmenter leur popularité. En 1978, malgré la deferlante du punk qui sévit en Angleterre, IRON MAIDEN se forge sa réputation dans les pubs de Londres. Puis ils commencèrent leurs premiers enregistrements. Le groupe rencontre Rod SMALLWOOD en 1979 et celui-ci deviendra l'inamovible représentant du groupe et le cerveau du succès de MAIDEN . A noter qu'entre 1977 et 1979, le poste de second guitariste était assuré à tour de rôle par Paul CAIRNS , Paul TODD et Tony PARSONS . Vers la fin de l'année 1979, le groupe dispose déjà de pas mal de compositions. De plus, ils se sont fait un nom sur la scène anglaise, grâce à leurs prouesses dans de petites salles ou dans les pubs, ainsi qu'en radio ou sur des compilations de Heavy Metal (par exemple METAL FOR MUTHAS ).

Ils signent avec la maison de disques EMI et l'année 1980 est celle ou le groupe doit briller et commencer ses débuts discographiques tant attendus. La composition d'IRON MAIDEN est alors la suivante : Steve HARRIS , Paul DI'ANNO , Dave MURRAY et Dennis STRATTON aux guitares et Clive BURR à la batterie (qui remplaçe Doug SAMPSON qui a du abandonner pour des problèmes de santé). De plus, le groupe bénéficie d'une mascotte, en l'occurrence Eddie (dessiné par Derek RIGGS ) avec sa tête de mort vivant agressif. Il figurera par la suite sur la quasi totalité des albums, singles, affiches et divers merchandisings d'IRON MAIDEN . Le groupe sort son premier album en 1980, simplement intitulé IRON MAIDEN . Les titres qu'il renferme tels PROWLER , PHANTOM OF THE OPERA , IRON MAIDEN , RUNNING FREE ou STRANGE WORLD sont devenus de grands classiques de MAIDEN et sont pour la plupart composés par Steve HARRIS . On trouve ici des morceaux que le groupe avait joué lors de ses années de préparation. Selon Steve HARRIS , la seule ombre au tableau est la production qui n'est pas à la hauteur. A part ça, l'album est tellement réussi que le groupe est alors considéré comme le chef de file de la nouvelle vague de metal alors apparue en Angleterre, la NWOBHM, dont font aussi partie SAXON , DEF LEPPARD et DIAMOND HEAD entre autres.

S'enchaînent ensuite quelques singles et la censure va bon train. Sur la pochette de SANCTUARY , on y voit une femme ressemblant curieusement au premier ministre anglais (la draconienne Mme Thatcher) se faire assassiner à coups de hache par Eddie . C'est ensuite l'heure de la première tournée pour MAIDEN avec également Eddie sur la scène. Leur prestation au festival de Reading en août 1980 fut très encourageante, puis ils prennent part à la première partie du UNMASKED TOUR en Europe de KISS . Leur premier vidéoclip WOMEN IN UNIFORM est réalisé et la pochette du single vise une fois de plus à provoquer Mme Thatcher. Puis en 1981, Dennis STRATTON est renvoyé. Selon lui, il ne supportait plus la pression exercée par Rod SMALLWOOD et on ne le laissait pas assez s'exprimer. Il cède sa place à Adrian SMITH , un ami d'enfance de Dave MURRAY . Leur collaboration donnera lieu à de mémorable duos de guitare. Martin BIRCH , qui avait produit DEEP PURPLE et WHITESNAKE devient le producteur attitré de MAIDEN . L'album KILLERS sort avec d'autres chefs d'œuvre de la NWOBHM comme WRATHCHILD , MURDERS IN THE RUE MORGUE , PURGATORY ou KILLERS . Le groupe part alors sur une tournée de 125 dates en Europe, mais aussi au Japon. De ces concerts au pays du soleil levant sera extrait le 45 tours MAIDEN JAPAN (clin d'oeil à Martin BIRCH qui avait produit MADE IN JAPAN de DEEP PURPLE ). La vidéo LIVE AT THE RAINBOW est également éditée et témoigne des qualités scéniques de MAIDEN .

Mais à la fin de l'année 1981, le groupe prend la lourde décision d'exclure Paul DI'ANNO , devenu alors un chanteur emblématique et charismatique. Celui-ci buvait, fumait, menait un style de vie très rock 'n roll et ne prenait plus autant soin de sa voix. Après plusieurs auditions, Bruce DICKINSON (ex chanteur de SAMSON ) prendra la place de chanteur du groupe. L'album suivant, le sublime THE NUMBER OF THE BEAST , sortit en 1982 et témoigne une fois de plus de la grande forme musicale du groupe. Avec un Eddie représenté sous une forme diabolique sur la pochette, cet album reste sans doute l'un des préférés de bon nombre de fans. Les titres THE NUMBER OF THE BEAST , RUN TO THE HILLS et HALLOWED BE THY NAME auront marqué l'histoire du metal et restent incontournables en concert. Sur la tournée THE BEAST ON THE ROAD , les prestations scéniques de Bruce (qui sait incontestablement y faire avec le public) réussirent à convaincre les fans qui n'avaient pas oublié Paul DI'ANNO . IRON MAIDEN découvre les Etats-Unis avec succès. Le festival de Reading restera le point d'orgue de cette tournée. A la fin de l'année, le batteur devient le boute-en-train Nicko Mc BRAIN , que le groupe a échangé à leurs amis français de TRUST contre Clive BURR . Ce dernier ne s'entendait plus au mieux avec Steve HARRIS et voulait échapper à la vie sur les routes.

L'album suivant, PIECE OF MIND , sortit en 1983 et demeure tout aussi excellent que le précédent. Sur ce disque, les meilleures réussites sont le célèbre THE TROOPER , mais aussi WHERE EAGLES DARE , FLIGHT OF ICARUS et REVELATIONS . Ils signent également quelques singles et vidéoclips. Suivit alors une tournée de 180 dates (le WORLD PIECE TOUR ) durant huit mois et sur laquelle le groupe joue sur une gigantesque scène avec un sol en damiers. Cela représentant l'asile d'Eddie abordé sur la couverture de l'album. Une fois de plus, l'accent est mis sur le côté scénique. Ils enchaînent le cycle album/tournée avec en 1984 POWERSLAVE , qui fut tout comme PIECE OF MIND enregistré aux Bahamas sous la houlette de Martin BIRCH . C'est un autre album tout aussi excitant et on notera que les morceaux commencent à se rallonger avec des tendances progressives ainsi que des changements de rythme. Les réussites notables sont les singles ACES HIGH et 2 MINUTES TO MIDNIGHT , mais aussi POWERSLAVE et le progressif RIME OF THE ANCIENT MARINER qui fait 13 minutes et qui prend toute sa dimension sur scène.

Le WORLD SLAVERY TOUR débute le 9 août 1984 à Varsovie et se finira 13 mois plus tard. Cette magnifique tournée mondiale sera sans doute la plus intense que MAIDEN ait faite. Ils jouèrent près de 300 dates dans 28 pays différents. Le groupe évolue dans un décor somptueux avec des pyramides semblables à la pochette de POWERSLAVE et Eddie est transformé tour à tour en momie ou en pharaon. On retiendra aussi des concerts derrière le rideau de fer (en Pologne, en Hongrie et en Yougoslavie) et une apparition remarquée au premier festival ROCK IN RIO . Ajouté à cela, les series de concerts à l'Hammersmith Odeon de Londres et au Long Beach Arena de Los Angeles qui donnèrent naissance en 1985 à l'album et à la vidéo LIVE AFTER DEATH . Cet enregistrement live est l'un des meilleurs de sa catégorie et représente MAIDEN à son apogée au niveau des concerts. Suite à cette tournée marathon très éprouvante, quelques tensions surgissent entre Bruce et Steve . Le groupe s'accorde à dire qu'un repos bien mérité est le bienvenu.

On peut déjà dresser un bilan positif de la première partie de leur carrière : on leur doit en partie, via la NWOBHM, la renaissance du mouvement Heavy Metal et ils ont influencé de nouveaux groupes, notamment les thrashers américains (METALLICA , ANTHRAX , MEGADETH ...). De cette période de reflexion, il en résulte fin 1986 l'album SOMEWHERE IN TIME . La pochette représente Eddie en guerrier du futur dans un décor futuriste où de nombreux détails et noms de lieux font allusion à la carrière de MAIDEN . Musicialement, leur approche de plus en plus technique se confirme et les guitares aux sons synthétiques font leur apparition. Les deux singles de l'album, WASTED YEARS et STRANGER IN A STRANGE LAND , sont signés Adrian SMITH et on notera aussi la présence de HEAVEN CAN WAIT (morceau très efficace lorsqu'il est joué en public) et CAUGHT SOMEWHERE IN TIME . Sur le SOMEWHERE ON TOUR (qui dura jusqu'en mai 1987) la scène représente logiquement un décor futuriste avec un énorme Eddie au milieu. La vidéo 12 WASTED YEARS , qui retrace l'ensemble de la vie du groupe, est ensuite commercialisée.

Quelque temps après, en 1988, le septième album SEVENTH SON OF A SEVENTH SON est édité. Celui-ci peut être qualifié d'album conceptuel. Il raconte l'histoire d'une voyante qui annonce sa propre mort et qui finit par devenir folle. Cette fois-ci, les synthétiseurs sont très présents et ce disque représente un autre point culminant de la carrière du groupe. Les titres principaux tirés en single sont CAN I PLAY WITH MADNESS , THE EVIL THAT MEN DO , THE CLAIRVOYANT et INFINITE DREAMS . Sur la tournée suivante, le SEVENTH TOUR OF A SEVENTH TOUR , le groupe joue dans un décor de glace avec les sept Eddies des sept premiers albums. Le moment fort de la tournée restera leur concert en tête d'affiche au festival hard rock de Donnington le 20 août 1988 (l'affiche comprenait aussi GUNS N' ROSES , MEGADETH , KISS , HELLOWEEN et Dave Lee ROTH ). Ce fut un concert important dans la carrière du groupe et leur prestation fut à la hauteur. Hélas la fête fut gâchée par la mort de deux personnes lors de la prestation de GUNS N' ROSES . Chacun prend ensuite du repos et travaille dans son coin.

Entre quelques parties de football, Steve HARRIS passe six mois à superviser une vidéo intitulée MAIDEN ENGLAND (retraçant la période de SEVENTH SON... ) et qui sera éditée en novembre 1989. Bruce DICKINSON , très actif publie son premier album solo (TATTOED MILLIONAIRE pour lequel il tourna également) et se donne à ses autres passions que sont l'escrime et l'écriture. Dave MURRAY passe du temps en famille et Nicko Mc BRAIN fait des clinics de batterie et de l'aviation. Quant à Adrian SMITH , il fonda son groupe ASAP (ADRIAN SMITH AND PROJECT ) et préféra renoncer officiellement à MAIDEN en 1990. Pour le remplaçer, ils firent appel à Janick GERS , ancien membre de WHITE SPIRIT et du IAN GILLIAN BAND . Celui-ci venait de collaborer à l'album solo de Bruce DICKINSON . Etant pourtant un musicien sérieux et fiable, il ne trouvait pas de travail et il a failli tout abandonner et vendre son matériel quelque temps avant d'intégrer IRON MAIDEN . Dès le début, son entente avec les autres membres du groupe fut parfaite. NO PRAYER FOR THE DYING sera leur album suivant en 1990. La structure des morceaux est plus simple et symbolise un retour aux sources, mais de loin, ce disque ne sera pas le favori des fans. Les titres clés sont HOLY SMOKE , BRING YOUR DAUGHTER…TO THE SLAUGHTER et TAILGUNNER .

Ils s'embarquèrent ensuite dans la tournée NO PRAYER ON THE ROAD . Ils abandonnent les caleçons moule-burnes au profit de jeans et la scène est moins emcombrée qu'autrefois. Par ailleurs l'énergie dévelopée en concert par Janick GERS est phénoménale. L'année 1990 voit aussi la parution d'un coffret de 10 CDs intitulé THE FIRST TEN YEARS COLLECTION , ou l'on retrouve sur chaque CD, deux 45 tours du groupe, réédités sur un CD avec à la fin de chacun, un commentaire humoristique de Nicko qui explique l'histoire de MAIDEN et qui raconte des anecdotes et des blagues. Une vidéo intitulée THE FIRST TEN YEARS-THE VIDEOS voit également le jour et a pour but de montrer aux fans les nombreux clips du groupe, qui ne sont que très rarement diffusés à la télé. En 1992 sort FEAR OF THE DARK , autre grand album d'IRON MAIDEN , qui comme le précédent à été enregistré chez Steve HARRIS . Les titres BE QUICK OR BE DEAD , FROM HERE TO ETERNITY , FEAR OF THE DARK , AFRAID TO SHOOT STRANGERS , ou encore la ballade WASTING LOVE tirent leur épingle du jeu. Le FEAR OF THE DARK TOUR suivit l'album, avec une scène qui évoque le thème de la peur. Le 22 août 1992, le groupe joue pour la deuxième fois en tête d'affiche du festival de Donington et une fois de plus, c'est l'un des meilleurs moments de la carrière de MAIDEN .


Cette tournée gigantesque donnera naissance aux albums live A REAL LIVE ONE et A REAL DEAD ONE , sortis en 1993. Le premier renferme des titres de la période 1986-1992 alors que le second retrace les années 1980 à 1985. Le groupe s'engage dans une mini tournée européenne, A REAL LIVE TOUR . Mais juste avant cela, Bruce DICKINSON annonce son départ du groupe. La principale raison de son retrait est le fait qu'il préférait se consacrer davantage à son projet en solo, à l'écriture de livres et à sa vie de famille. Il tenut tout de même à honorer son contrat jusqu'au bout en participant à la tournée en question, mais le coeur n'y était plus. Certains y voient la fin du groupe, mais il faut se rappeler qu'en 1982, IRON MAIDEN avait déjà su faire face au départ de son chanteur et Steve HARRIS comptait bien trouver un successeur à Bruce DICKINSON . L'album et la vidéo LIVE AT DONINGTON , enregistrés lors du festival du même nom en 1992 est ensuite publié en 1993. Pour succéder à Bruce , il y eut des milliers de prétendants et même les noms de Paul DI'ANNO , Joey BELLADONNA , Doogie WHITE et Michael KISKE furent évoqués. Après avoir visionné un nombre incalculable de démos, c'est finalement Blaze BAYLEY , ex chanteur de WOLFSBANE (avec qui il fit des premières parties pour MAIDEN en 1990) qui décroche le poste en janvier 1994.

IRON MAIDEN fait son retour en novembre 1995 avec THE X FACTOR . Outre le changement de chanteur, cet album est différent des autres de par ses longs morceaux progressifs aux airs sombres, son changement de production et aussi son changement d'artwork (Eddie est quelque peu modifié et parait plus réel !). La pochette représentant un Eddie torturé connut des problèmes de censure. Les plus belles réussites sont notamment MAN ON THE EDGE , LORD OF THE FLIES et SIGN OF THE CROSS , morceau de plus de 11 minutes qui débute sur des chants gothiques et qui est le plus représentatif de ce disque. Le X-FACTOUR est programmé sur l'année 1996 et débute en Afrique du Sud (où ils n'étaient encore jamais allés). Blaze dut faire ses preuves en concert, ce qui est une lourde tâche lorsqu'on connaît le charisme de Bruce DICKINSON . Cela fut plutôt réussi et il reçut des encouragement de la part des fans. Toujours en 1996, le groupe fête ses 20 ans avec la sortie de BEST OF THE BEAST un double album contenant les meilleurs titres du groupe. Il contient un morceau inédit intitulé VIRUS .

En 1998, MAIDEN nous livre VIRTUAL XI , album ayant pour thème le football et les jeux vidéos. Ce disque, même s'il ne compte pas parmi les meilleurs, comporte d'excellents titres de la trempe de FUTUREAL , THE ANGEL AND THE GAMBLER et THE CLANSMAN . Comme d'habitude une tournée suit l'album, en l'occurence le VIRTUAL XI TOUR . Et pour faire la promotion de l'album, Steve HARRIS eut la bonne idée de créer une équipe de foot de MAIDEN complétée de proches du groupe, qui affronte une délégation de journalistes et d'amis de chaque pays visité. Au passage, ils battèrent les français 6 à 0... (pas grave, on s'est vengé à la Coupe du Monde). Par ailleurs, tous leurs douze premiers albums (live inclus) bénéficient d'une remasterisation à cette époque. Mais en février 1999, une grande nouvelle allait secouer le monde du metal. Bruce DICKINSON annonce son retour au sein du groupe, tout comme Adrian SMITH . Blaze BAYLEY est alors remercié, mais sans rancune, puisque Steve HARRIS le fit signer sur son label avec son nouveau groupe BLAZE . IRON MAIDEN fonctionne désormais avec les trois guitares de MURRAY , SMITH et GERS , ce qui rajoute un intérêt particulier au groupe avec le retour de Bruce , qui fut bien accueilli par beaucoup de fans.

Pour fêter l'événement, le jeu vidéo ED HUNTER voit le jour. Le héros du jeu est Eddie , l'inamovible mascotte du groupe et ce jeu est basé sur les musiques et les décors des albums de MAIDEN . De plus, le jeu contient également deux CD où l'on trouve les vingt meilleurs titres de MAIDEN après un vote effectué auprès des fans sur internet. A titre indicatif, IRON MAIDEN est sorti vainqueur devant THE TROOPER et THE NUMBER OF THE BEAST . Le ED HUNTER TOUR à été prévu afin de promouvoir le jeu. Mais les fans sont impatients de découvrir le nouvel album et MAIDEN n'a pas le droit de les décevoir. BRAVE NEW WORLD est le titre de leur nouveau chef d'oeuvre qui sort au cours de l'année 2000. Leur retour en force se confirme sur des titres tels THE WICKER MAN , OUT OF THE SILENT PLANET , BLOOD BROTHERS ou BRAVE NEW WORLD . Le vieux et nouveau line-up marche à la perfection avec des mélodies puissantes et particulièrement entraînantes. Le disque fut un véritable succès et MAIDEN se retrouve une fois de plus à un des sommet de sa belle carrière. Le METAL 2000 TOUR à été programmé à travers le monde et nul besoin de prouver que MAIDEN reste un grand groupe de scène. Le point d'orgue de cette tournée est à n'en point douter le festival ROCK IN RIO (auquel MAIDEN avait déjà participé en 1985) devant 250000 personnes.

C'est logiquement avec un immense bonheur que les fans accueillirent en 2002 l'album live ROCK IN RIO et qui est pour beaucoup le digne successeur de LIVE AFTER DEATH . Les membres de MAIDEN apprirent un peu plus tard que leur ancien compagnon Clive BURR est atteint d'une sclérose en plaques. Emus par son sort, ils organisèrent à la Brixton Academy de Londres les 19, 20 et 21 mars 2002 un concert de charité pour Clive et sa fondation Clive Burr MS Trust Fund. Il en résultera une version live de RUN TO THE HILLS en single. Le coffret EDDIE'S ARCHIVES est commercialisé en novembre 2002. Il contient des gadgets à l'effigie d'Eddie , ainsi que trois doubles CD : THE BBC SESSIONS , BEAST OVER HAMMERSMITH et BEST OF THE B-SIDES . On y retrouve des passages en radio en 1979, des extraits des festivals de Reading 1980 et 1982, de Donington 1988, un concert à l'Hammersmith Odeon de Londres en 1982 et les faces B de tous leurs singles. L'album suivant, DANCE OF DEATH apparut en 2003. Dans la lignée du précédent, on y trouve des titres courts et efficaces (WILDEST DREAMS , RAINMAKER ), d'autres plus progressifs avec une touche lyrique et théâtrale (DANCE OF DEATH , PASCHENDALE ) et pour la première fois un titre acoustique (JOURNEYMAN ). Quant à Eddie , il symbolise avec sa faucheuse le thème de la mort. La popularité du groupe est intacte et ils envisagent sereinement le DANCE OF DEATH TOUR , programmé entre 2003 et 2004.

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